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Une vérité choquante sur l’identité de notre Sauveur !
Programme 118
Une vérité choquante sur l'identité de notre Sauveur !
Partie 1
Eric Thomas : Bonjour ! Bienvenue sur Radio WLC. Je suis votre animateur Eric Thomas et avec moi, Jean Olivier !
Jean Olivier : Bonjour ! Merci d’être à l’écoute !
Eric : WLC est une station de radio chrétienne et, en tant que telle, nous préférons utiliser le nom personnel du Créateur chaque fois que possible. "Dieu" et "seigneur" sont simplement des titres génériques. Et, comme nous diffusons littéralement dans le monde entier, nous sommes écouté dans des pays où la majorité de la population vénère d'autres dieux ou seigneurs.
Le Dieu de la Bible, le Créateur, a un nom personnel qui vient du verbe "être" hébreu : hayah. Son nom est Yahuwah – ou Yah (en forme courte). En anglais, nous n'utilisons pas de verbes d’état pour les noms, mais c'est le nom parfait pour le Créateur éternel, existe par Lui-même.
Jean : Le nom " Jésus " est un peu plus précis. Il vient de la tentative grecque de translittération du nom hébreu : Yahushua. Parfois les gens disent Yeshua ou Yahsha, et c'est très bien, même si Yahsha est en fait le plus correct des deux. Le nom réel, et complet, cependant, est Yahushua, qui signifie : "le salut de Yahuwah".
Eric : L'hébreu utilise certains titres. Parfois, quand nous lisons un passage de l'Ancien Testament, vous nous entendrez prononcer "Eloah" ou "Elohim". Ce sont des titres qui font référence à Yahuwah.
Alors, Jean. Qu'est-ce que tu as pour nous aujourd'hui ?
Jean : As-tu déjà entendu parler de la princesse Caraboo ?
Eric : "Caribou" ?? Ce n'est pas une espèce de renne qui vit dans le cercle arctique ou quelque chose comme ça ?
Jean : Non, c'est… – je veux dire, c’est bien une espèce de rennes, la caribou, mais ce n'est pas ce dont je parle. La princesse Caraboo de Javasu. Tu n'as jamais entendu parler d'elle ?
Eric : Non. On dirait un personnage de dessin animé.
Jean : Eh bien, tu n'as pas tort. Elle était plutôt une caricature. En 1817, une jolie femme portant un turban sombre est apparue dans un village près de Bristol, en Angleterre. Les habitants ne comprenaient pas sa langue. Au début, ils pensaient qu'elle était une paysanne étrangère. Mais il se trouve qu’un marin portugais, prétendant la comprendre, a dit à tout le monde qu'elle était en fait une princesse d'une île appelée Javasu.
Eric : Intéressant. Jamais entendu parler de Javasu avant.
Jean : Oh, ça ne s’arrête pas là. Selon la princesse Caraboo, elle avait été enlevée par des pirates et n'avait pu s'échapper qu'en sautant par-dessus bord et en nageant jusqu'au rivage.
Eric : A travers les eaux froides et orageuses de la Manche, bien entendu.
Jean : Bien entendu.
Eric : Ça ressemble un peu à un super-héros du 19e siècle.
Jean : Eh bien, son histoire a été publiée dans un journal local, et une femme a déclaré, "Hé ! Je la connais ! Elle travaillait pour moi. Elle amusait mes enfants en parlant dans des langues inventées."
Eric : Alors ça, c'est audacieux ! Alors, qui était-elle ?
Jean : Elle s'appelait Mary Baker. Elle était fille d'un cordonnier, et avait fait tout le chemin depuis… Devonshire, en… Angleterre !
Eric : Pas vraiment un lieu exotique !
Jean : Je ne suis pas sûr qu'on puisse appeler ça un cas d'identité volée, puisque la princesse Caraboo n'a jamais existé, mais c'était pour sûr un cas d'erreur d'identité. Et c'est ce dont je voudrais parler aujourd'hui.
J’aimerais d’abord te poser une question, Eric. Laisse échapper la première réponse qui te vient à l'esprit. D'accord ?
Eric : Allons-y.
Jean : Qui est le Sauveur ?
Eric : Yahushua !
Yasha. Yeshua. Jésus Christ. Peu importe comment on se réfère à lui, Yahushua est notre seigneur et sauveur.
Es-tu en train de dire que c’est incorrect ?
Jean : Non, tu n'as pas tort…
Mais tu n'as pas entièrement raison non plus.
Eric : Okaaaay …
Où veux-tu en venir ?
Jean : Je t'inquiète, n'est-ce pas ?
Eric : Juste un peu !
Jean : Très bien. Je sais que toi et ta famille pratiquez l'église à la maison, mais, quand tu allais à l'église chaque semaine, je voudrais que tu repenses à la musique, à l’église. Que ce soit des hymnes, ou des chants de louange, au sujet quoi vous chantiez ?
Eric : Eh bien… Yahushua, bien sûr !
Jean : C'est ça ! Parce que, c'est ce que font les Chrétiens : ils chantent au sujet de Yahushua. Ils chantent sa vie, sa mort. Ils chantent sa marche sur l'eau, sa recherche de la brebis perdue. Ils chantent le fait d'être lavés par son sang, et au sujet de son retour.
Eric : "Élevez la trompette et faites-la sonner fort ! Jésus revient !"
Jean : Exactement. Ce genre de paroles de chant de louanges, ou d’hymnes. Et puis bien sûr, au mois de décembre, il y a tous les chants de Noël au sujet de sa naissance. Donc on a tout ce… si je puis dire, culte de la personnalité construit autour de " Jésus " ou Yahushua.
Eric : Ça sonne faux, de le dire comme ça. Vraiment faux.
Jean : Je sais. Je sais. Mais écoute-moi, un instant.
La première chanson que les mamans chrétiennes apprennent à leurs bébés est …
Eric : "Jésus m'aime, je le sais."
Jean : Maintenant, s’il te plait, cite-moi deux hymnes qui parlent de Yahuwah.
Eric : Ahhh…
Jean : C'est difficile, n'est-ce pas ? Il n'y en a pas tant que ça.
Eric : Le seul que je peux trouver dans ma mémoire est : "Devant le trône terrible de Jéhovah".
Jean : Oui, et aussi :"Saint, Saint, Saint ! Seigneur Dieu Tout-Puissant."
Maintenant permets-moi de te demander : Quand tu chantes les hymnes sur Yahushua, comment te sens-tu ?"
Eric : Chaleureux. Aimé. Protégé. Affectionné.
Jean : Et quand tu chantes ou écoute des hymnes sur Yahuwah ?
(Silence.)
Cela ne te donne pas les mêmes sentiments chaleureux et affectionnés, n'est-ce pas ?
Eric : Non, pas vraiment. Ça met plutôt l'accent sur notre insignifiance par rapport à quelqu'un de si haut, si élevé, et… je dirais, éloigné de notre propre existence.
Jean : Et quand il n'y a pas de véritable connexion émotionnelle, ou du moins, pas une connexion chaleureuse et aimante, nous ne sommes pas capable d'avoir une relation proche et aimante. Nous aurons certainement beaucoup plus de mal à croire qu'Il se soucie de nous ou qu'Il peut comprendre nos luttes.
Eric : C'est exactement ça.
Jean : J'en suis venu à la conclusion que satan a joué un rôle dans tout cela. Certes, Yahushua est notre rédempteur. Sa mort permet à Yahuwah de créditer les mérites de son sang pour couvrir nos péchés, et nous nous tenons devant Yahuwah comme si nous n'avions jamais péché.
De plus, la vie sans péché de Yahushua permet à Yahuwah de nous créditer sa justice. Mais, malgré tout cela, le Père reste cette figure d'autorité froide, distante et désapprobatrice, pour la majorité des Chrétiens. Et cela occulte un fait peu connu des Écritures : la véritable identité du Sauveur.
Eric : Très bien. Je pense que tu as attiré l'attention de tout le monde, là ! Si ce n'est pas Yahushua, qui est le Sauveur, d'après les Écritures ?
Jean : Yahuwah Lui-même !
Lisons-le. Tournons-nous vers Esaïe 43. Il y a d'autres endroits dans les Écritures, mais ce passage en particulier le dit clairement, et le répète : Yahuwah est notre Sauveur. Commençons à lire au verset 1.
Eric : "Ainsi parle maintenant Yahuwah, qui t'a créé, ô Jacob ! Celui qui t'a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète [ou : je t’ai délivé, dans une autre version], Je t'appelle par ton nom : tu es à moi! "
Jean : Qui nous a rachetés ? Qui nous a délivré ? Qui est notre rédempteur ?
Eric : Yahuwah.
Jean : Yahuwah. Continuons.
Eric : "Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas. "
Jean : Voilà comment Il est prêt à nous sauver. Maintenant, Il va s'identifier par Son nom. Verset 3.
Eric : "Car je suis Yahuwah, ton Elohim, Le Saint d'Israël, ton sauveur".
Jean : "Car je suis Yahuwah, ton Elohim, Le Saint d'Israël, ton sauveur".
Yahuwah est notre Sauveur ultime !
Et Il ne cesse de le répéter tout au long du chapitre. Versets 4 et 5 : "Parce que tu as du prix à mes yeux, Parce que tu es honoré et que je t'aime, Je donne des hommes à ta place, Et des peuples pour ta vie. 5 Ne crains rien, car je suis avec toi".
Lisons maintenant les versets 10 et 11. Encore une fois, c'est Esaïe 43, versets 10 et 11.
Eric : "Vous êtes mes témoins, dit Yahuwah, Vous, et mon serviteur que j'ai choisi, Afin que vous le sachiez, Que vous me croyiez et compreniez que c'est moi: Avant moi il n'a point été formé de Dieu, Et après moi il n'y en aura point. 11 C'est moi, moi qui suis Yahuwah, Et hors moi il n'y a point de sauveur."
Jean : Je ne dis pas que nous ne devons pas être reconnaissants envers Yahushua pour son sacrifice désintéressé. Nous passerons l'éternité à être reconnaissants !
Mais ce que je dis, c'est que satan a fait un travail de longue haleine pour détourner l'amour et l'adoration que nous devrions tous ressentir pour le Père, et les placer sur Yahushua seul.
Et cela nous prive de cette connexion que nous devons tous ressentir et avoir avec le Père. Après tout, c'est Yahuwah qui a conçu le plan du salut en premier lieu ! Et, pour tous ceux qui acceptent le cadeau offert, le don du salut, notre Créateur devient alors notre re-Créateur.
Eric : C'est vrai. C'est l'Esprit de Yah – Son souffle – qui est l'agent actif de notre purification, de notre recréation à l'image divine. Même dans le passage d'Ezéchiel 36… laisse-moi juste le retrouver rapidement… l'accent est mis sur ce que Yahuwah fait pour nous.
Écoutez ceci. Ezéchiel 36, verset 23 et suivants. Il est écrit : "Je sanctifierai mon grand nom, qui a été profané parmi les nations, que vous avez profané au milieu d'elles. Et les nations sauront que Je suis Yahuwah, dit Adonaï, Yahuwah, quand Je serai sanctifié par vous sous leurs yeux. 24 Je vous retirerai d'entre les nations, Je vous rassemblerai de tous les pays, et Je vous ramènerai dans votre pays. 25 Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés; Je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. 26 Je vous donnerai un coeur nouveau, et Je mettrai en vous un esprit nouveau; J'ôterai de votre corps le coeur de pierre, et Je vous donnerai un coeur de chair. 27 Je mettrai Mon esprit en vous, et Je ferai en sorte que vous suiviez Mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez Mes lois. 28 Vous habiterez le pays que J'ai donné à vos pères; vous serez Mon peuple, et Je serai votre Dieu. "
Il décrit l'œuvre d'un sauveur, le Rédempteur.
Jean : Et c'est Yahuwah qui parle, c'est exact. Si vous acceptez le salut que Lui-même vous a apporté, par Yahushua, votre Créateur deviendra votre re-Créateur. Mais satan a caché cette vérité. Au lieu que nos cœurs soient attirés vers Yahuwah par amour pour tout ce qu'Il a fait et continue de faire pour nous, nous concentrons toute cette adoration sur Yahushua.
Et, rappelez-vous : Yahushua n'est pas Dieu. Oui, il est le fils sans péché de Yahuwah. Mais il n'est pas Dieu, dans le sens où il serait une divinité. Il n'y a qu'un seul vrai Dieu et c'est Yahuwah.
Eric : Je suis d'accord.
Je sais que cela peut être choquant pour certains d'entre vous qui m'écoutez si vous avez été élevés dans la croyance d'une divinité trinitaire, mais c'est vrai. La doctrine de la trinité vient de l'ancien paganisme. Elle est entrée dans le Christianisme au quatrième siècle de notre ère. Elle a fait l'objet d'une grande bataille, à l'époque.
Si vous avez manqué nos émissions précédentes sur la doctrine de la trinité, vous pouvez toujours les écouter sur notre site Web, ou sur notre chaîne YouTube. Recherchez par exemple le programme intitulé "Les dangers de la doctrine de la Trinité". Ça ouvre vraiment les yeux.
Jean : Il semble que dans nos esprits endoctrinés par la trinité, nous nous sommes sentis très à l'aise en adorant Yahushua et en gardant à distance le Père tout-puissant et sévère.
Et pourtant, Yahushua s'en remettait toujours au Père. Allons au chapitre 19 de Matthieu. Un jour, un jeune chef riche est venu voir Yahushua, et voulait savoir ce qu'il devait faire pour être sauvé. Il pensait avoir été très diligent dans l'observation de la loi, mais quelque chose en lui disait qu'il lui manquait encore quelque chose. Alors, il est venu voir Yahushua pour savoir ce que c’était.
Lisons les versets 16 et 17, de Matthieu 19.
Eric : Très bien. Il est écrit : " Et voici, un homme s'approcha, et dit à Yahushua : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? " ou dans une autre version : "Et voici, quelqu'un s'approchant lui dit: Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle? "
Jean : "Bon Maître." Ce type est poli. Il veut que Yahushua sache qu'il n'est pas comme les pharisiens accusateurs, donc s'il fait un compliment subtil à Christ, cela montrera qu'il est sincère dans sa question. Continuons. Verset 17.
Eric : "Il lui répondit: «Pourquoi m'appelles-tu bon? Personne n'est bon, si ce n'est Yahuwah seul." ou dans une autre version : "Il lui répondit: pourquoi m'appelles-tu bon? Yahuwah est le seul être qui soit bon."
Jean : La King James dit : "Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, si ce n'est un seul, c'est-à-dire Yahuwah". Cela renvoie à Deutéronome 6, verset 4, qui déclare : "Ecoute, Israël ! Yahuwah, notre Elohim, est le seul Yahuwah [ou : est Un, dans la King James]." Puis le verset suivant, le verset 5, nous dit : "Tu aimeras Yahuwah, ton Elohim, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force. "
Oui, nous pouvons – et devons – être reconnaissants envers Yahushua pour son désintéressement et son sacrifice de soi. Mais n'oublions jamais que Yahuwah est notre Sauveur ultime. C'est à Lui que nous devons notre culte et notre adoration, notre gratitude et notre amour ultimes.
Eric : Amein ! Restez à l'écoute, les amis. Nous revenons dans un instant.
* * *
Partie 2
Eric : Alors, laisse-moi te demander, Jean : est-ce mal de se référer à Yahushua comme le Sauveur ? Je comprends ton point de vue selon lequel nous ne devrions pas détourner de Yah l'adoration qui n'appartient qu'à Lui. Mais est-ce mal de se référer à Yahushua comme "le Sauveur" ? Avons-nous péché en faisant cela pendant toutes ces années ?
Jean : Non, pas du tout. Un " sauveur " est quelqu'un qui sauve. C'est le… l’oeuvre d'un sauveur. Ce que la plupart des Chrétiens ne réalisent pas, c'est que l'Écriture est pleine de sauveurs.
Eric : Attends… tu veux dire, comme, les faux Christs ? Mithras et, je ne sais pas qui, Dionysos n'en était-il pas un aussi ?
Jean : Non, je parle de vrais authentiques sauveurs suscités par Yah pour aider Son peuple.
Un thème récurrent dans l'Ancien Testament est celui d'Israël se détournant de l'adoration du vrai Dieu et apostasiant en adorant d'autres dieux. Puis, pour tenter de les ramener à Lui, Yah a permis aux ennemis d'Israël de les conquérir.
Eric : C'est juste. Et puis, en période de détresse, ils se réveillaient et réalisaient que tant qu'ils adoraient Yah, ils étaient libres.
Jean : Alors, ils revenaient à l'adoration du Dieu du Ciel…
Eric : Encore, et encore, ils ont répété la même histoire ! Yah est si patient, n'est-ce pas ?
Jean : Il l'est, vraiment ! Bien plus que je ne le serai jamais ! Alors, quand Israël se repentait et revenait à l'adoration du Dieu du Ciel, que faisait Yahuwah ?
Eric : Il leur pardonnerait toujours. Il les accepterait toujours à nouveau.
Jean : Et il susciterait un… sauveur… pour délivrer Israël.
Eric : Hmm. Je suppose que je ne les ai jamais vraiment regardés de cette façon.
Jean : Eh bien, regardons-en quelques-uns. Commençons par Juges 3, versets 9, 15, et 31.
Eric : Ok. Il est écrit : " Les enfants d'Israël crièrent à Yahuwah, et Yahuwah leur suscita un libérateur qui les délivra, Othniel, fils de Kenaz, frère cadet de Caleb. "
Puis le verset 15 dit : "Les enfants d'Israël crièrent à Yahuwah, et Yahuwah leur suscita un libérateur, Ehud, fils de Guéra, Benjamite, qui ne se servait pas de la main droite. Les enfants d'Israël envoyèrent par lui un présent à Eglon, roi de Moab. "
Jean : Et le verset 31 ?
Eric : "Après lui, il y eut Schamgar, fils d'Anath. Il battit six cents hommes des Philistins avec un aiguillon à boeufs. Et lui aussi fut un libérateur d'Israël."
Jean : Il y en a d'autres. Ce n’en sont là que quelques uns. Mais ils étaient tous des libérateurs. Des sauveurs, si vous voulez.
Eric : Il y a même eu des libératrices femmes, n'est-ce pas ? Il y a eu Déborah, la femme de Lappidoth. Elle était prophétesse et juge dans l'ancien Israël. Yah s'est servi d'elle et de Barak pour délivrer Israël du roi de Canaan Jabin.
Jean : Et Jaël, aussi, dans la même bataille. Quand le général de Jabin a vu que la bataille était perdue, il s'est enfui. Jaël l'a accueilli dans sa maison où elle l'a tué en enfonçant un piquet de tente dans sa tempe pendant qu'il dormait.
Eric : Et Esther – elle a risqué sa vie pour sauver tous les Israélites dans l'empire perse. Son cousin, Mardochée, lui a même dit que Yahuwah l'avait peut-être faite reine, fait parvenir à la royauté : " pour un temps comme celui-ci ".
Jean : Nous avons l'habitude de penser uniquement à Yahushua en rapport avec le terme " sauveur ", mais les Israélites connaissaient bien l'idée que Yahuwah suscite des sauveurs pour les délivrer.
Regardons Néhémie, chapitre 9. Lisons les versets 26 et 27, si tu veux.
Eric : Ok… Je l'ai presque. C'est bon. Il est écrit : "Néanmoins, ils se soulevèrent et se révoltèrent contre toi. Ils jetèrent ta loi derrière leur dos, ils tuèrent tes prophètes qui les conjuraient de revenir à toi, et ils se livrèrent envers toi à de grands outrages. 27 Alors tu les abandonnas entre les mains de leurs ennemis, qui les opprimèrent. Mais, au temps de leur détresse, ils crièrent à toi; et toi, tu les entendis du haut des cieux, et, dans ta grande miséricorde, tu leur donnas des libérateurs qui les sauvèrent de la main de leurs ennemis. "
Jean : Yahuwah leur a donné "des libérateurs" qui les ont sauvés, de la main de leurs ennemis. Yahuwah a fourni leurs sauveurs. Revenons à Esaïe 43. Lisons les versets 10 et 11. Qu'est-il écrit ?
Eric : Très bien. Esaïe 43, versets 10 et 11. Il est écrit : "Vous êtes mes témoins, dit Yahuwah, Vous, et mon serviteur que j'ai choisi, Afin que vous le sachiez, Que vous me croyiez et compreniez que c'est moi: Avant moi il n'a point été formé de Dieu, Et après moi il n'y en aura point. 11 C'est moi, moi qui suis Yahuwah, Et hors moi il n'y a point de sauveur. "
Jean : On ne peut pas être plus clair que ça : "hors moi [ou : En dehors de moi] il n'y a point de sauveur."
Évidemment, il y a eu d'autres sauveurs – des sauveurs, ou libérateurs, humains – mais le point important ici est que Yahuwah a toujours été, et sera toujours, le sauveur ultime qui a élevé ces instruments humains pour oeuvrer pour Lui.
Ok, donc : Yahushua est aussi un sauveur, élevé par Yah, pour sauver, non seulement la terre d'Israël, mais la race humaine entière.
Eric : Je trouve intéressant que Yahushua, le sauveur de la race humaine, soit l'antitype de Josué. Tous deux ont été suscités par Yah pour conduire Son peuple dans la Terre Promise. Josué, pour les conduire en Canaan ; Yahushua, pour nous conduire sur la terre re-nouvellée.
Jean : Et le nom hébreu de Josué était, en fait : " Yahushua " !
Eric : C'est exact. " Josué " est juste la version latinisée du nom.
Jean : Ils ont tous deux été mis à part pour une œuvre spéciale de Yahuwah. Tu te souviens que lorsque Marie a été trouvée enceinte, son fiancé, Joseph, n'était pas sûr de ce qu'il devait en penser. Yahuwah a donc envoyé un ange pour lui expliquer ce qui se passait. Il a dit à Joseph comment l'enfant devait être nommé, et dans l'explication du nom se trouvait une description de la mission du Messie.
Lisons-le : c’est dans Matthieu 1, versets 18 à 21.
Eric : "Voici de quelle manière arriva la naissance de Yahushua-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble. 19 Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. 20 Comme il y pensait, voici, un ange de Yahuwah lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit; 21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Yahushua; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. "
Jean : C’est écrit juste là. Si le peuple d’Israël de l’époque avait prêté attention à la signification des paroles de l'ange, il aurait su que la mission du Messie était une mission spirituelle. Pas une mission pour renverser les Romains.
Eric : C’est un nom parfait pour le rédempteur. Yahushua signifie : "le salut de Yahuwah". C'est ce qu'est Yahushua : il est, littéralement, le salut de Yahuwah.
Jean : Encore une fois, la mission de Yahushua était bien plus complète qu’une simple délivrance d'Israël de ses oppresseurs romains.
Eric : Mais il y en avait quelques-uns qui savaient cela, non ? Je pense à Zacharie, le père de Jean le Baptiste.
Laisse-moi voir si je peux retrouver cela, rapidement. C'est dans Matthieu… non, Luc. Luc chapitre 1. C'est une prophétie que Zacharie a donné quand Jean le Baptiste est né. Luc 1, versets 67 à 75. Il est écrit : " Zacharie, son père, fut rempli du Saint-Esprit, et il prophétisa, en ces mots : 68 Béni soit Yahuwah, le Elohim d'Israël, De ce qu'il a visité et racheté son peuple, 69 Et nous a suscité un puissant Sauveur Dans la maison de David, son serviteur, 70 Comme il l'avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens,- 71 Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent ! 72 C'est ainsi qu'il manifeste sa miséricorde envers nos pères, Et se souvient de sa sainte alliance, 73 Selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, 74 De nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, De le servir sans crainte, 75 En marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. "
Jean : C'est là une description parfaite, inspirée du saint Esprit, de la mission du Messie.
Verset 71 : "Un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent !".
Versets 74 et 75 : "De nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, De le servir sans crainte, 75 En marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie. "
Nous avons donc, ici même, la révélation que la mission de ce sauveur était de fournir une délivrance qui nous permette de servir Yahuwah dans la sainteté et dans la justice.
Et quel ennemi nous en empêchait ?
Eric : Eh bien, le diable, bien sûr.
Jean : C'est juste ! Et nous avons tous des ennemis. Que ce soit un voisin en colère, un collègue avec qui vous ne vous entendez pas, un parent ou un conjoint violent, ou abusif…
Eric : Ou un pays puissant bélliqueux.
Jean : Aussi, oui. Voilà des exemples d’ennemis qui apportent du stress dans nos vies. Mais le plus grand ennemi que l'on puisse avoir est celui que nous avons tous en commun : satan.
Eric : 1 Pierre 5:8 : "Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera."
Jean : C'est le pire ennemi possible, parce qu'il est l'ennemi de nos âmes. C'est pourquoi Yahuwah a fourni Yahushua pour nous sauver du péché.
Eric : Paul l’exprime clairement dans 2 Corinthiens, chapitre 5 verset 21. Il est écrit : "Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Yah."
Jean : Et la magnifique vérité, inspirant l'espoir à tous ceux qui écoutent d’un coeur ouvert, est la suivante : Cette justice, cette droiture, est disponible pour tous ceux qui veulent simplement l'accepter par la foi. C'est tout ce que vous avez à faire ! Quand Paul et Silas ont été injustement emprisonnés à Philippes, Yah a envoyé un tremblement de terre pour ouvrir les portes de la prison. Le geôlier s’est précipité à l'intérieur, pensant que les prisonniers s’étaient tous échappés, mais les apôtres ont pris la parole, le rassurant qu'ils étaient tous là.
Ils ont alors eu l'occasion de témoigner. Et, après avoir écouté leur témoignage, le geôlier a demandé : "Que dois-je faire pour être sauvé ?"
Tu te souviens de ce que Paul et Silas ont répondu ?
Eric : Crois au Seigneur, Yahushua le Christ, et tu seras sauvé. Toi, et toute ta famille.
Jean : C'est ça. Croyez en Yahushua, le sauveur élevé par Yahuwah pour mourir pour les péchés du monde.
Il ne s'agit pas d'un grand élan de sentiments chaleureux, ou agréables. C'est la simple assurance que le salut est à vous. Pas parce que tu le mérites.
Eric : Je peux dire que je ne le mérite pas !
Jean : Pas parce que tu l'as gagné.
Eric : C'est impossible…
Jean : Mais c'est à toi, parce que Yahuwah l'a promis.
Alors, les mérites du sang de Yahushua couvriront tes péchés. Et tu te tiens sans défaut devant Yahuwah comme si vous n'avait jamais péché.
De plus, et les prédicateurs n'en parlent pas souvent : les mérites de la vie parfaite de Yahushua sont également crédités sur votre compte. Donc, quand Yahuwah te regarde, il ne voit pas l'être humain faible, dépravé et pécheur que tu es. Il voit en toi la vie parfaite et sans péché de Yahushua. C'est Son cadeau ! Il a fourni cela.
Eric : Et c'est pourquoi Yahuwah est notre ultime Sauveur.
Jean : Les Juifs ne voulaient pas de cela. Ils voulaient simplement un Messie pour renverser les Romains.
Tournons-nous vers Jean 8. Ici, Yahushua essaie d'expliquer l'ampleur de sa mission, qu'elle était bien plus large et qu'elle offrait bien plus de délivrance qu’une délivrance d’un simple ennemi temporel. Lisons les versets 31 à 36.
Eric : " Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. 33 Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d'Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? 34 En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Yahushua, quiconque se livre au péché est esclave du péché. 35 Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. 36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. "
Jean : C'est la véritable délivrance.
Eric : Il y avait une autre personne au moment de la naissance de Yahushua qui comprenait, probablement mieux que quiconque, y compris Zacharie, ce que la mission du Messie devait impliquer. Il s'agit de Siméon. Quand Joseph et Marie ont amené Yahushua, en tant que nouveau-né, au temple ? Il était là, et il a donné une prophétie.
Jean : Pouquoi ne pas le lire pour nous ?
Eric : Très bien. C'est Luc, chapitre 2, versets 25 à 32. "Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël…"
N'est-ce pas magnifique ? La "Consolation d'Israël". Quel titre parfait pour le Messie.
Jean : C'est exactement ce qu'il est.
Eric : Ok, continuons… hum, il : "était juste et pieux, il attendait la Consolation d'Israël… et l'Esprit-Saint était sur lui. 26 Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu'il ne mourrait point avant d'avoir vu le Christ de Yahuwah. 27 Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Yahushua pour accomplir à son égard ce qu'ordonnait la loi, 28 il le reçut dans ses bras, bénit Yahuwah, et dit : 29 Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur S'en aller en paix, selon ta parole. 30 Car mes yeux ont vu ton salut, 31 Salut que tu as préparé devant tous les peuples, 32 Lumière pour éclairer les nations, Et gloire d'Israël, ton peuple. "
Ce que je trouve si fascinant dans les paroles de Siméon, c'est qu'il savait !! Ce n'était pas un libérateur pour détruire tous les Gentils, tous les non-juifs, appellées les nations, mais une lumière pour les éclairer, pour apporter la révélation aux Gentils (dans la King James) !
Jean : Voilà l'espoir que nous avons tous. Yahushua a été fourni par Yahuwah pour être le rédempteur du monde. Il est le cadeau de Yahuwah au monde.
Nous connaissons tous l'histoire : après avoir vécu une vie sans péché et parfaitement soumise à la volonté de Yah, Yahushua est mort à notre place. Le troisième jour, Yahuwah l'a ressuscité et, en reconnaissance et gratitude pour son grand sacrifice, Actes 5:31 nous dit : "Yahuwah l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés."
Eric : C'est un peu bizarre de dire que Yahuwah exprime sa gratitude à Yahushua.
Jean : Mais c’est qu’Il l'a fait ! C'est à ce point que Yahuwah nous aime. Regardons Jean 10, verset 17. Qu'est-il écrit ?
Eric : Euh… : " Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. "
Jean : Pour le dire en termes plus modernes, il a dit : "Mon Père vous aime tellement, qu'il m'aime encore plus parce que je suis prêt à donner ma vie pour vous".
Voilà à quel point tu es aimé. Tout comme Yahuwah a suscité des sauveurs dans le passé pour délivrer Son peuple d’ennemis terrestres, il a suscité Yahushua pour délivrer son peuple de ses péchés.
Terminons par Jean 3, versets 16 et 17. Je pense que tu peux réciter ces versets. Que disent-ils ?
Eric : C'est l'évangile entier condensé en deux versets. Il disent : "Car Yah a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Yah, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. "
Jean : Cette offre de salut est toujours disponible ! Elle est gratuite pour tous ceux qui se tournent vers Yahuwah notre Sauveur, et acceptent Son grand cadeau, par la foi.
N'attendez pas. Venez à Lui, tel que vous êtes. Il a promis de vous accepter ! A travers le sauveur qu'Il a Lui-même fourni, Yahuwah nous dit : "Celui qui vient à Moi, Je ne le mettrai pas dehors".
C'est une promesse que vous pouvez toujours revendiquer.
Eric : Amein.
Ne partez pas, les amis. A notre retour, nous répondrons à vos questions envoyées dans notre Courrier des Auditeurs. Restez à l'écoute.
* * *
Vous écoutez Radio World's Last Chance sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.
Radio World's Last Chance! Prépare un peuple pour le retour très proche du Sauveur!
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Courrier des Auditeurs
Eric : Nous avons une question aujourd'hui de Taiwan ! Avons-nous déjà eu une question de là-bas ?
Jean : Je crois que oui, il y a quelque temps. Tu sais que Taïwan se trouve sur le cercle de feu, mais sais-tu que c'est l'un des endroits les plus exposés aux tremblements de terre dans le monde ?
Eric : Euh, non, je ne le savais pas.
Jean : Oui, ils ont plus de 1000 tremblements de terre perceptibles par an, et plus de 17000 qui sont enregistrés, mais pas ressentis.
Eric : C'est insensé ! C'est environ, combien ? Une cinquantaine de tremblements de terre par jour ?
Jean : Quelque chose comme ça.
Eric : Ouah. Eh bien, ce sont des gens courageux pour vivre là-bas !
Ok. Voyons voir… Jia Li nous écrit : "Une histoire de la Bible qui m'a toujours dérangé est l'histoire de Jephté. A-t-il vraiment tué sa propre fille ?"
Hmm. Je me suis aussi posé cette question, en fait.
Jean : En un mot : Non. Il ne l'a pas fait.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de Jephté, revoyons cela rapidement.
Jephté était un juge dans l'ancien Israël. Quand les Ammonites sont venus combattre les enfants d'Israël, on a demandé à Jephté de commander l'armée dans la lutte contre les Ammonites.
Jephté savait que sa victoire venait de Yahuwah, alors avant la bataille, il a prié et a fait un vœu. Veux-tu le lire pour nous ? C'est dans Juges 11, versets 30 et 31.
Eric : Bien sûr, donne-moi juste un instant…
Nous y voilà. Il est dit : " Jephthé fit un voeu à Yahuwah, et dit : Si tu livres entre mes mains les fils d'Ammon, 31 quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d'Ammon, sera consacré à Yahuwah, et je l'offrirai en holocauste. " ou dans une autre version "Alors tout ce qui sortira des portes de ma maison au devant de moi, quand je retournerai en paix du pays des enfants de Hammon, sera à Yahuwah, et je l'offrirai en holocauste."
Jean : Alors, ça sonne bien, non ? Il se consacre à Yahuwah avant la bataille, et promet d'offrir quoi que ce soit qui sortira de sa maison pour le rencontrer à son retour.
Eric : On dirait qu'il était fatigué de se faire sauter dessus par son chien et qu'il voulait s'en débarrasser !
Jean : Haha. Peut-être… Mais ce n'est pas ce qui s'est passé. Yahuwah a donné la victoire aux Israélites et Jephté est rentré chez lui. Lisons maintenant le verset 34. Qu'est-ce qui, ou qui est-ce qui, l'a accueilli ?
Eric : "Puis comme Jephthé venait à Mitspa en sa maison, voici sa fille, qui était seule et unique, sans qu'il eût d'autre fils, ou fille, sortit au devant de lui avec tambours et flûtes. "
Jean : Sa propre fille ! Ce n'était pas n’importe quoi, ou qui : sa fille. Et non seulement cela, mais son enfant unique.
Maintenant c’est le verset suivant, le verset 35, qui cause la confusion. Lisons-le.
Eric : "Dès qu'il la vit, il déchira ses vêtements, et dit : Ah ! ma fille ! tu me jettes dans l'abattement, tu es au nombre de ceux qui me troublent ! J'ai fait un voeu à Yahuwah, et je ne puis le révoquer. "
Jean : C'est ce qui trouble tout le monde. Jephté a donné sa parole à Yah (d'offrir tout ce qui sortirait de sa maison) et il ne pouvait pas revenir sur ce vœu.
Eric : Eh bien, oui, on dirait vraiment qu'il a suivie sa propre parole et l'a tuée. Je me suis aussi posé la question. Est-ce qu’il l’a fait ?
Jean : Non. Cela aurait été un meurtre, et le sixième commandement dit clairement : "Tu ne tueras point." Yah n'aurait pas approuvé une telle action, même pour l’accomplissement d'un vœu.
Eric : Alors… qu'est-ce qu'il a fait ? Il était manifestement bouleversé, alors il a fait quelque chose pour accomplir son vœu. Qu'est-ce qu'il a fait ?
Jean : Un indice se trouve au verset 31, quand il a prononcé son vœu. Jephté a dit qu'il offrirait en holocauste tout ce qui sortirait en premier de ses portes pour le saluer. L'expression que l'on traduit en anglais par "holocauste" [ou : offrande consumée par le feu, dans la King James] vient en fait d'un mot hébreu qui signifie "ascendant" ou "monter". Il était même utilisé pour se référer à des : escaliers. Donc, l'idée était que Jephté donnerait ou dirigerait vers le Ciel, comme étant au service de Yahuwah, tout ce qui sortirait pour l'accueillir.
L'indice suivant se trouve dans ce qui s'est passé ensuite. Allons-y, lisons jusqu'à la fin du chapitre. Les quatre derniers versets.
Eric : Ok. Jephthé a expliqué son vœu à sa fille. Et elle a dit : "Mon père, si tu as fait un voeu à Yahuwah, traite-moi selon ce qui est sorti de ta bouche, maintenant que Yahuwah t'a vengé de tes ennemis, des fils d'Ammon. 37 Et elle dit à son père : Que ceci me soit accordé : laisse-moi libre pendant deux mois ! je m'en irai, je descendrai dans les montagnes, et je pleurerai ma virginité avec mes compagnes. 38 Il répondit : Va ! Et il la laissa libre pour deux mois. Elle s'en alla avec ses compagnes, et elle pleura sa virginité sur les montagnes. 39 Au bout des deux mois, elle revint vers son père, Et il accomplit sur elle le voeu qu'il avait fait. Elle n'avait point connu d'homme. Dès lors s'établit en Israël la coutume 40 que tous les ans les filles d'Israël s'en vont célébrer la fille de Jephthé, le Galaadite, quatre jours par année. "
Jean : Remarquez qu'elle n'est pas terrifiée à l'idée d'être tuée. Elle sait que cela n'arrivera pas. Elle ne se lamente pas sur la perte de sa vie. Elle pleure… quoi ?
Eric : Sa virginité.
Jean : C'est ça. Donc la façon dont le vœu de Jephté a été respecté était de dédier la vie de sa fille au service de Yahuwah. Elle ne s'est jamais mariée. Elle n'a jamais eu d'enfants. Le verset 39 indique comment il a accompli son vœu : elle n'a " connu " aucun homme.
Le mot "connu" dans ce contexte fait référence aux relations sexuelles. Tout comme dans la Genèse où il est dit qu'Adam a "connu" sa femme et elle a conçu un fils.
Eric : Ça a vraiment dû être un coup dur pour Jephthé. Elle était son enfant unique. Donc, si elle ne pouvait pas se marier et avoir des enfants, sa lignée s'arrêtait là. Il n'y aurait personne pour perpétuer son nom.
Jean : Exactement. Maintenant, au verset 40, il est dit que : "tous les ans les filles d'Israël s'en vont célébrer la fille de Jephthé, le Galaadite, quatre jours par année." La version King James, et la Bible Martin, disent : "Et ce fut une coutume en Israël, 40 Que d'an en an les filles d'Israël allaient pour lamenter la fille de Jephthé Galaadite, quatre jours en l'année. "
Lamenter n'est probablement pas le meilleur choix de mot, ici. "Lamenter" en anglais porte en lui la connotation de deuil. On pleure de douleur quand on se lamente.
Mais le mot hébreu signifie quelque chose de différent. Le mot original est tânâh, et signifie "attribuer des louanges… célébrer", ou commémorer. Il comporte l'idée d'attribuer un honneur.
Eric : Donc ce n'était pas un grand enterrement.
Jean : Oh, je suis sûr que la fille de Jephté a passé ces deux mois à pleurer. Les filles juives espéraient que le Messie naîtrait un jour dans leur lignée. Elle avait probablement le rêve d'être un jour une épouse et une mère. Mais elle a honoré le vœu de son père et a consacré sa vie au service de Yah.
C'est pour cela que les filles d'Israël allaient la commémorer chaque année. Pour célébrer sa fidélité. Pas pour pleurer sa mort.
Eric : Eh bien, cela a beaucoup de sens. Je me suis toujours interrogé sur cette histoire, moi aussi.
Très bien. Nous avons le temps pour une dernière question. David Mutu, de Kisumu, au Kenya, nous écrit : " Salutations, frères, au nom de Yahushua ! Savez-vous s'il est possible d'acheter une version imprimée du calendrier biblique ? Ce serait vraiment utile, non seulement pour l'utiliser, mais aussi pour partager cette vérité avec d'autres personnes, pour les aider à comprendre comment cela fonctionne."
Jean : En fait, oui, c’est possible ! Nous en avons une version imprimable sur notre site web, qui peut être téléchargée gratuitement. Il vous suffit d'aller sur WorldsLastChance.com. Sur notre page d'accueil, faites défiler vers le bas. Sur la gauche, il y a des onglets. Recherchez l'onglet : "Calendrier luni-solaire imprimable".
Eric : Je trouve personnellement qu'il est vraiment utile d'avoir une version imprimée du calendrier. Ça aide à visualiser comment le temps est calculé en utilisant le calendrier luni-solaire des Écritures.
Jean : Une autre chose que vous pouvez faire, aussi, c'est de chercher un mois du calendrier moderne solaire qui a la même configuration qu'un mois lunaire, au niveau des dates des jours de sabbat. Par exemple, le mois de juin en 2019 a commencé un samedi. Ça signifie que tous les autres samedis tombaient le 8, le 15, le 22 et le 29 de ce mois.
Eric : Intéressant. Similaire au calendrier biblique où le Sabbat du septième jour tombait toujours les 8, 15, 22 et 29e jours du mois lunaire.
Jean : Oui, sauf que chaque mois avait exactement la même configuration, la même disporition des jours et des dates, parce que le cycle hebdomadaire recommence à chaque Nouvelle Lune. Mais, quand vous partagez à ce sujet, et que vous avez besoin d'un visuel rapide de la disposition du calendrier biblique, cela peut être très utile pour le visualiser.
Eric : Merci, Jean. Nous sommes toujours heureux d'avoir des nouvelles de nos auditeurs, que vous nous écoutiez sur les ondes courtes, ou sur notre site Web, ou encore sur notre chaîne YouTube.
Pour nous envoyer un message, il suffit d'aller sur WorldsLastChance.com et de cliquer sur Contactez-nous. Nous ne pourrons peut-être pas répondre à toutes les questions en direct, mais nous essaierons au moins d'y répondre dans la section questions-réponses de notre site Web.
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Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Kathleen Kohl était inquiète pour son fils Ben. En plus d'aller à l’université à plein temps, l'adolescent travaillait de longues heures à deux emplois différents.
"Tu ne peux pas continuer comme ça, Ben !" a dit Kathleen à son fils. "Ton corps n'est pas une machine. Tu dois aussi prendre le temps de te reposer."
Mais comme beaucoup de jeunes gens, Ben se sentait invincible. Les mauvaises choses arrivent à d'autres personnes. Lui était prudent. Rien de mal n'allait lui arriver, pensait-il !
Kathleen savait qu'un sermon de 10 secondes de la part de sa mère ne suffirait pas à faire comprendre cela à son fils, alors, elle a fait ce que les mamans peuvent faire de mieux : elle a prié pour la protection de son fils.
Ce soir-là, Ben était en retard pour rentrer à la maison. Il rentrait habituellement à minuit, mais il était déjà minuit et demi, et il n'était toujours pas là. Kathleen ne pouvait s'endormir avant de savoir son fils en sécurité, alors elle est restée allongée, en priant.
Une heure est passée. À 1h30 du matin, des coups frappés à la porte d'entrée ont fait surgir Kathleen hors du lit. Ben avait-il oublié sa clé ? Par la fenêtre d'entrée, elle a vu une silhouette inconnue se tenir sur le porche, et ce n'était pas Ben. C'était un officier de police.
"Etes-vous la mère de Ben Kohl ?" a demandé l’homme.
"Oui. Est-ce qu'il va bien ?"
"Il est vivant", a répondu le policier. "Mais il a eu un accident. D'après les traces de pneus, il n'a pas essayé de s'arrêter."
Au milieu de ses larmes, Kathleen a dit : "Il s'est probablement endormi au volant."
"Eh bien, c'est un jeune chanceux", a dit l'officier. "S'il avait quitté la route de 15 mètres dans un sens ou dans l'autre, il serait mort."
Plus tard, Kathleen a appris toute l'histoire. Comme elle l'avait craint, Ben était épuisé par de si longues heures de travail. Sur le chemin retour, il s'était endormi au volant. Sa voiture est sortie de la route, a dévalé un talus abrupt et s'est retrouvé dans un marécage. Des éclats de verre étaient incrustés dans son crâne. Ben était à des kilomètres de tout secours. C'était le milieu de la nuit et il savait que sa voiture n'était pas visible de la route. Il devait faire de la marche pour trouver de l'aide.
Après s’être traîné sur la route pendant 15 minutes, des phares se sont approchés de lui et un un véhicule s’est arrêté. Le conducteur a aidé Ben à monter dans sa voiture puis l’a conduit jusqu'à une caserne de pompiers sans personnel, cinq kilomètres plus loin. L'homme a sonné l'alarme, puis aussitôt est parti, laissant Ben assis à l'extérieur du bâtiment. En moins de 20 minutes, des pompiers sont arrivés et ont immédiatement commencé à oeuvrer pour arrêter l'hémorragie. Quand ils sont arrivés à la ville la plus proche, une ambulance attendait Ben pour le conduire vers l'hôpital le plus proche, à une demi-heure de route.
À l'hôpital, Ben a reçu une transfusion sanguine dont il avait désespérément besoin.
"Quelqu'un a veillé sur lui", a dit le médecin aux parents de Ben. "Quinze minutes de plus, et il aurait perdu trop de sang pour survivre."
La famille Kohl n'a jamais appris l'identité de l’homme qui avait aidé Ben à obtenir de l'aide cette nuit-là. Ce qu'ils savent, cependant, c'est que le lieu de l'accident, et l'aide qu'il a reçue, étaient providentiels. Ben a échappé de peu à la mort.
Le Psaume 91, versets 9 à 12, nous dit : "Car Tu es mon refuge, ô Yahuwah ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t'arrivera, Aucun fléau n'approchera de ta tente. Car Il ordonnera à Ses anges De te garder dans toutes tes voies; Ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre."
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 3
Eric : Je dois admettre que c'était un nouveau concept pour moi. Je peux voir comment, en occultant le fait que Yahuwah est notre Sauveur, satan a réussi à détourner notre attention du Père.
Jean : Et en faisant cela, il a réussi à détourner de Lui notre amour et notre confiance. Allez-vous vraiment aimer et faire confiance à quelqu'un que vous voyez constamment comme étant froid et disciplinaire ?
Eric : Pas vraiment, non.
Nous ne citons pas souvent le livre de Jonas, mais au chapitre 2, verset 9, il est écrit : "Le salut vient de Yahuwah."
Jean : Et quand le Tout-Puissant est votre Sauveur, y a-t-il vraiment quelque chose d'impossible ? Y a-t-il une addiction trop forte, une tendance héritée ou cultivée trop puissante, pour qu'Il ne puisse vous donner de la vaincre ?
Eric : Non. Et c'est ce que nous devons nous rappeler pour les jours à venir.
Les gens nous demandent parfois : "Pourquoi vous vous concentrez tellement sur les prophéties à WLC ? Pourquoi parlez-vous toujours de ce qui est obscur et effrayant ?"
Eh bien, ce n'est pas obscur et effrayant, si vous savez que vous êtes du côté de la victoire !
Jean : Tu as raison. Tu sais, l'histoire des enfants d'Israël :
– Leur délivrance de l'esclavage égyptien,
– la fidélité de Yah et Son attention envers eux pendant leurs années d'errance dans le désert,
– et enfin, leur entrée triomphale dans la Terre Promise…
Tout cela est un type de la délivrance qui nous attend encore : la délivrance de l'esclavage du péché, la fidélité de Yah et Sa vigilance pendant les années d'errance dans le désert de nos vies, jusqu'au retour de Yahushua qui nous conduira dans la Terre promise de la nouvelle terre. C'est un type et son antitype.
Eric : Et comme Yah les a fait passer tout cela en sécurité, Il fera de même pour nous !
Jean : Écoutez pendant que je lis Deutéronome 7, versets 6 à 9, et gardez à l'esprit que cela s'applique à nous, tout autant qu'à l'ancien Israël.
Eric : Très bien.
Jean : "Car tu es un peuple saint pour Yahuwah, ton Elohim; Yahuwah, ton Elohim, t'a choisi, pour que tu fusses un peuple qui lui appartînt entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. 7 Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que Yahuwah s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. 8 Mais, parce que Yahuwah vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos pères, l'Eternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Egypte. 9 Sache donc que c'est Yahuwah, ton Elohim, qui est Dieu. Ce Dieu fidèle garde son alliance et sa miséricorde jusqu'à la millième génération envers ceux qui l'aiment et qui observent ses commandements. "
Eric : Tu sais, comme nous en avons parlé plus tôt : Josué était un type, un symbole de Yahushua. Leurs noms mêmes, en hébreu, étaient les mêmes ! Ce que tu viens de lire me rappelle une déclaration de Josué. Il a vécu une longue vie. Il a conduit les enfants d'Israël en sécurité en Canaan, et vers la fin de sa vie, il a convoqué Israël. Et voici ce qu'il a dit : " Voici, je m'en vais maintenant par le chemin de toute la terre. Reconnaissez de tout votre coeur et de toute votre âme qu'aucune de toutes les bonnes paroles prononcées sur vous par Yahuwah, votre Elohim, n'est restée sans effet; toutes se sont accomplies pour vous, aucune n'est restée sans effet. "
Ce sera aussi notre témoignage : pas un seul mot des promesses de Yahuwah ne restera sans effet.
Rejoignez-nous demain, et d'ici là, souvenez-vous : Yahuwah vous aime… et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance, en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
Vous avez écouté la radio WLC.
Ce programme, ainsi que les épisodes passés de Radio WLC, sont disponibles en téléchargement sur notre site web. Ils sont parfaits pour partager avec vos amis et pour étudier la Bible ! C'est aussi une ressource merveilleuse pour ceux qui adorent Yahuwah seuls ou à la maison. Si vous souhaitez écouter les programmes de Radio WLC, visitez notre site web à l'adresse WorldsLastChance.com.
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Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité sur WBCQ, à 9330 kilohertz sur la bande des 31 mètres.
La radio de la dernière chance du monde ! Préparer un peuple au retour prochain du Sauveur !
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