WLC Radio
Vivre par la foi et non par la vue
Programme 250
Vivre par la foi et non par la vue
Partie 1
Eric Thomas : Martin Luther King était un pasteur américain célèbre pour son activisme social. Il a reçu le prix Nobel de la paix en 1964 pour la manière dont il a combattu l'inégalité raciale par la résistance non violente. Si quelqu'un a compris qu'il faut agir par la foi pour faire ce qui est juste, c'est bien lui. Il a écrit, je cite : « La foi, c'est faire le premier pas même quand on ne voit pas tout l'escalier. » L'auteur Patrick Overton, dans une déclaration similaire à celle du romancier O. R. Melling, l'exprime d'une autre manière en disant, je cite : « Quand vous arrivez à la limite de toute la lumière que vous avez et que vous devez faire un pas dans les ténèbres de l'inconnu, croyez qu'il se passera l'une de ces deux choses : soit il y aura quelque chose de solide sur lequel vous appuyer, soit on vous apprendra à voler. »
Bonjour, je suis Eric Thomas et vous écoutez Radio World's Last Chance, où nous traitons de divers sujets liés aux Écritures, aux prophéties, aux croyances bibliques, à la piété pratique et à la préparation constante au retour de Yahushua. Je ne sais pas qui a trouvé cette citation en premier, Overton ou Melling, mais je voulais mentionner leurs deux noms parce que leurs déclarations sont si similaires, je ne sais s’il y a eu inspiration l’un de l’autre, ou plagiat, ou s’ils se ont inspirés eux-même d’une citation plus ancienne. Mais c'est une bonne citation qui illustre la foi. C'est savoir que Yahuwah nous fournira un sol solide sur lequel nous pourrons nous appuyer, ou qu'Il nous donnera des ailes pour voler.
Aujourd'hui, avec Jean Olivier nous allons partager au sujet de ce que signifie : vivre par la foi et non par la vue.
Jean ? La foi est essentielle à la marche chrétienne. Nous le savons. Mais que signifie : vivre par la foi et non par la vue ? Concrètement, à quoi ça ressemble, sur le plan pratique?
Jean Olivier : C'est une bonne question. Commençons par le verset de la Bible où nous trouvons cette expression. C’est : 2 Corinthiens, chapitre 5, verset 7.
Eric : Très bien. Il est écrit : « Car nous vivons (ou : nous marchons, dans une autre version) par la foi et non par la vue. »
C'est un verset assez court.
Jean : Eh bien, voyons-le dans son contexte. Le chapitre 5 est la suite de l'enseignement que Paul donne au chapitre 4. Au chapitre 4, Paul commence en disant : « C'est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage. » Ou, dans une autre version : « C'est pourquoi, puisque par la miséricorde [de Yah] nous avons ce ministère, nous ne perdons pas courage. »
Pourquoi nous ne perdons pas courage ? Parce que nous avons… la foi. Lisons les versets 6 et 7 du chapitre 4.
Eric : « Car Yahuwah, qui a dit : La lumière brillera du sein des ténèbres ! a fait briller la lumière dans nos coeurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Yah sur la face de Christ. Nous portons ce trésor dans des vases de terre (ou : d’argile, dans une autre version), afin que cette grande puissance soit attribuée à Yahuwah, et non pas à nous. »
Jean : Le trésor que nous gardons à l'intérieur de nous est la lumière qui vient de la connaissance de Yah. Cela produit la foi en nous. Romains 12:3 nous dit que Yah a donné à chacun une portion, ou une mesure de foi. La foi est ce qui nous donne la force d'affronter les épreuves de la vie. Que disent les versets 8 et 9 ?
Eric : « Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l'extrémité; dans la détresse, mais non dans le désespoir; 9 persécutés, mais non abandonnés; abattus, mais non perdus » Ou, dans une autre version : « Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés ; déconcertés, mais non désespérés ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non détruits. »
Jean : C'est grâce à la foi que nous pouvons être « pressés de toutes parts, mais non écrasés ». Dans la vie, il y aura certainement de nombreuses fois où nous serons perplexes, déconcertés « mais non désespérés ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non détruits. » C'est ce que la foi fait pour nous. Elle nous donne la force d'endurer.
Continuons maintenant au verset 16.
Eric : « C'est pourquoi… »
Jean : C'est pourquoi… Par conséquent. En conséquence de cela. C’est pour cette raison… que… quoi ?
Eric : «… nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. 17 Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, 18 parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. »
Jean : Voilà le point principal du message de Paul, ici. L'avenir qui attend les fidèles – l'éternité vécue dans la joie du royaume de Yah – vaut toutes les luttes de cette vie.
Paul aspire à cet avenir promis, et c'est la récompense qui l'attend qui lui permet de rester concentré. Il ne se laisse pas distraire par les problèmes de la vie quotidienne. Il reste concentré et c'est ce qui lui permet de continuer à prêcher malgré la persécution intense à laquelle il était confronté. Il sait que, même s'il perd sa vie temporelle, s'il reste fidèle, il obtiendra la vie éternelle.
Paul invite tous les croyants à adopter le même état d'esprit. Il nous dit que nous pouvons avoir confiance dans les promesses de Yah. C'est ce qui nous permet de nous concentrer sur l'avenir, plutôt que sur les épreuves actuelles. Continuons à lire au chapitre suivant, 2 Corinthiens 5, verset 1.
Eric : « Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Yah, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme. 2 Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste, 3 si du moins nous sommes trouvés vêtus et non pas nus. 4 Car tandis que nous sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés, parce que nous voulons, non pas nous dépouiller, mais nous revêtir, afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. 5 Et celui qui nous a formés pour cela, c'est Yahuwah, qui nous a donné les arrhes de l'Esprit.
6 Nous sommes donc toujours pleins de confiance, et nous savons qu'en demeurant dans ce corps nous demeurons loin du Seigneur- 7 car nous marchons par la foi et non par la vue »
Jean : Le verset 7, aussi court soit-il, est le résumé de tout ce que Paul a dit auparavant : nous vivons par la foi et non par la vue. Il oppose ce que nous devons faire à ce que nous ne devons pas faire. Nous devons vivre par la foi. C'est ça, ce que nous devons faire. Nous ne devons pas vivre par la vue.
Eric : La foi en… Christ ?
Jean : La foi en Yahuwah et en ce qu'Il a fait pour nous à travers la vie et la mort de Yahushua.
Maintenant, nous l'avons déjà dit, mais ça mérite d'être répété : la foi n'est pas un sentiment ! La foi est ce que vous exercez quand vous ne la ressentez pas. Quand vous avez peur, quand vous manquez de confiance. C'est à ce moment-là que vous exercez la foi.
Lisons la définition de la foi.
Eric : Foi. Je cite : « La croyance ; l'assentiment de l'esprit à la vérité de ce qui est déclaré par un autre, en s'appuyant sur son autorité et sa véracité, sans aucune autre preuve ; le jugement que ce qu'un autre déclare, ou témoigne, est la vérité. La foi est l'assentiment de l'esprit à la vérité d'une proposition avancée par un autre ; la croyance, sur la base d'une preuve probable quelconque. »
Jean : Au fond, la foi se résume à un choix. Nous aimons nous sentir courageux, nous aimons nous sentir confiants. Mais parfois, les circonstances peuvent nous faire ressentir une forme de peur ou de manque de confiance. C'est à ces moments-là que nous exerçons la foi : nous choisissons de croire que ce que Yah a déclaré est vrai, à cause de qui Il est, en tant qu'être. Il est fiable. Il est digne de confiance.
Eric : Il est Tout-puissant.
Jean : Oui. Quand vous êtes dans le besoin, le fait de savoir qu'Il est le Créateur et qu'Il a tout pouvoir vous permet d'avoir la foi – votre pensée peut accepter que la promesse est vraie – en se basant sur le caractère, la puissance et le pouvoir de Celui qui fait la promesse. Et : Il est aimant.
Lisons Hébreux 11, verset 1.
Eric : Il est dit : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » Ou, dans une autre version : « Or la foi est la substance des choses qu'on espère, la preuve des choses qu'on ne voit pas ».
Jean : Une note en marge pour « substance » est : « base ». La foi est la base, ou le fondement, des choses qu'on espère. Mais ça ne s'arrête pas là. Il est dit que la foi est la preuve des choses qu'ont ne voit pas encore. Ça, c’est une déclaration.
Le fait même que nous ayons la foi – parce que, rappelons-nous que Yah a donné à chacun une mesure de foi – le fait que nous ayons la foi est la preuve des choses qu’on ne voit pas encore. Nous devons nous accrocher à la foi et à l'espoir que nous avons en Yah. L'avenir peut sembler sombre ; le présent peut être accablant, décourageant et… déroutant. Mais au lieu de regarder ce qui nous entoure, nous devons nous concentrer sur ce qui est invisible. C'est ça, exercer la foi.
La foi est quelque chose que Yahushua voulait que ses auditeurs comprennent. Que dit-il dans Mathieu 17, verste 20 ?
Eric : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé (ou : de moutarde, selon les versions), vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. »
Jean : Quand nous sommes face à une montagne de difficultés, nous pouvons, par la foi, réclamer une promesse divine et voir un chemin s'ouvrir devant nous.
L'histoire du centurion, ou centenier romain nous donne une excellente définition de la foi. Lisons Matthieu 8, les versets 5 à 10.
Eric : « Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda, le priant 6 et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup. 7 Yahushua lui dit : J'irai, et je le guérirai. 8 Le centenier répondit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. 9 Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un : Va ! et il va; à l'autre : Viens ! et il vient; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait. 10 Après l'avoir entendu, Yahushua fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. »
Jean : Si nous avions eu le privilège d'assister à cet échange, nous aurions pu entendre le centurion dire : « Ce n'est pas la peine de venir chez moi. Tu as l'autorité. Je reconnais ton autorité parce que j'ai aussi de l'autorité. Tout ce que tu as à faire, c'est de dire une parole et mon serviteur sera guéri ».
Et la prochaine chose que nous aurions entendue, c'est Yahushua disant : « ÇA, c'est la foi… et je n'ai pas trouvé une telle foi, même en Israël. » C’est-à-dire : même parmi les Israélites !
C'est le genre de foi que nous devons exercer dans notre vie quotidienne ; nous devons prendre l'habitude de croire la parole de Yah en toutes choses. Et nous le faisons en nous concentrant sur ce qui est invisible. C'est comme ça que nous vivons par la foi. Paul donne un contraste. Il dit : « Nous vivons par la foi… et… » ?
Eric : « non par la vue ».
Jean : Non par la vue. C'est juste. Tout est centré sur – tout dépend de – la direction dans laquelle nous choisissons de nous concentrer. Paul nous dit que nous devons concentrer notre attention, notre foi sur les réalités invisibles, plutôt que sur le monde – les circonstances – qui nous entoure. Notre vie doit être centrée sur les réalités invisibles.
Le fait de vivre par la vue centre notre vie – notre attention, notre énergie – sur le monde qui nous entoure. C'est ce que nous ne devons pas faire.
Eric : Mais c'est si difficile, n’est-ce pas ?
Jean : Oh, ça l’est ! Et la technologie rend les choses encore plus difficiles. Savais-tu que la durée d'attention des gens est de plus en plus courte ? Il y a une telle surabondance d'informations, et elles sont toutes facilement accessibles. Nous sommes constamment bombardés par un déluge d'informations. La technologie nous apporte la somme des bibliothèques, des journaux, du cinéma, des romans et bien d'autres choses encore sur nos téléphones ! Qui ne sont plus branchés au mur, pour ceux qui ont connu cette époque. Nous les emportons partout avec nous. Ce qui crée un état d'esprit très occupé, très peu paisible, et qui rend difficile l'écoute de la voix de Yah douce et tranquille à l’intérieur.
Eric : Sans parler de toutes les distractions de la vie moderne. Les médias sociaux sont une énorme source de distraction pour beaucoup de gens. Je sais qu’en ce qui me concerne, mon propre bien-être mentale s'est amélioré quand je m'en suis détaché.
Et nous n'avons pas besoin d'attendre de lire ou d’entendre les nouvelles dans le journal du soir, les dernières nouvelles sont constamment disponibles sur nos téléphones que nous emportons partout avec nous. Il est vraiment difficile de ne pas être concentré sur le monde qui nous entoure.
Jean : Il est très facile de vivre par la vue. Le diable s'en est assuré. Il nous faut faire un effort conscient pour choisir d'étendre notre attention au-delà de ce qui se trouve juste devant nous. Par exemple, si vous prenez les transports en communs pour vous rendre au travail, vous pouvez utiliser ce temps pour mémoriser des passages de l’Écriture, plutôt que de faire défiler les dernières infos ou les dernières publications sur les médias sociaux. Si vous aimez faire du jogging, ou si vous faites un travail manuel, au lieu d'écouter les derniers tubes de la musique populaire, ou même la radio parlée sur vos écouteurs ou votre radio, écoutez plutôt un sermon. Ce sont là des choix que nous pouvons faire pour déplacer notre focalisation vers les réalités invisibles, plutôt qu'être centré sur le monde physique qui nous entoure.
Eric : C'est plus facile à dire qu'à faire.
Jean : Ça l’est, parce que nous sommes aussi aux prises avec notre nature déchue. Notre nature déchue aime la facilité. Nous aimons échapper au stress de la vie moderne en nous oubliant dans un film, un roman ou un jeu vidéo.
Eric : Alors, comment pouvons-nous rester concentrés sur les choses célestes plutôt que sur le monde qui nous entoure ? Y a-t-il des conseils pratiques que nous pouvons mettre en oeuvre ?
Jean : Paul nous en donne quelques-uns dans sa lettre aux Philippiens. Notre monde moderne peut nous présenter des distractions que les générations précédentes n'avaient probablement pas, mais l’attraction à se concentrer sur le monde visible plutôt que sur le monde invisible a toujours été une tentation.
Voyons ce que Paul conseille. Lisons Philippiens 4, verset 8. En fait, lisons-le dans son contexte. Commençons au verset 6.
Eric : « Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Yahuwah par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. 7 Et la paix de Yah, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Yahushua-Christ. 8 Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées (ou : méditez sur ces choses, dans une autre version). »
Eh bien ! Ça élimine la plupart des choses des médias modernes, n'est-ce pas ?
Jean : En grande partie ! Mais si nous le faisons, si nous méditons sur ces choses vraies et pures dont Paul parle, si nous en faisons l’objet constant de nos pensées, il nous sera beaucoup plus facile de nous concentrer sur les réalités invisibles.
En fait, j'aimerais lancer un défi à nos auditeurs. Faites un jeûne ! Je ne parle pas là d'un jeûne physique (même si c’est très utile); mais tous les jeûnes ne sont pas physiques. Faites un jeûne spirituel. Faites un jeûne des médias sociaux. Quel que ce soit qui accapare vos pensées et votre attention, faites un jeûne spirituel en l'éliminant de votre vie.
Peut-être que pour certains, ce sont les jeux vidéo. Peut-être que ce sont les romans ou les films ou… Tik Tok. Facebook. Twitter – ou quel que soit le nouveau média à la mode.
Eric : X ? Z ? Je ne sais pas. Peut-être le sport à la télé ou les vidéos YouTube. Les news des célébrités.
Jean : Quoi que ce soit qui capte notre attention et nous empêche de nous concentrer sur les réalités spirituelles. Essayez de supprimer ça de votre vie pendant une semaine et utilisez ce temps pour vous concentrer sur les réalités spirituelles. Je peux vous garantir que vous verrez un énorme changement dans votre capacité à vous concentrer sur les réalités éternelles.
Et il y a de fortes chances que vous arriviez à la fin de cette semaine et que vous décidiez de continuer.
Eric : On dit qu'il faut quoi ? Vingt et un jours ? Trois semaines, pour prendre une nouvelle habitude ?
Jean : Trois semaines, ça peut sembler trop pour commencer, mais si vous pouvez essayer juste une semaine, je pense que l'impact que vous verrez sur votre vie spirituelle quand vous remplirez le temps qui reste avec des choses spirituelles sera si grand que vous ne voudrez même pas revenir à la façon dont vous viviez votre vie avant.
Qu’est-ce que Philippiens 4, verset 7 nous dit qu'il arrivera si nous faisons cela ? « Et le … » ? Qu'est-ce que c'est ?
Eric : « Et la paix de Yahuwah, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Yahushua-Christ. »
Jean : Nous ne pouvons pas faire cela par nos propres forces. Nous avons une nature déchue. Les désirs supérieurs sont constamment en guerre avec l'homme du péché.
C'est pourquoi Paul, dans Romains 7, dit : « Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas ! » Mais si nous choisissons de nous concentrer sur ce qui est vrai, pur, saint et qui mérite l’approbation, alors la paix de Yah nous aidera en gardant nos cœurs et nos pensées.
Eric : Quelle promesse !
Ok. Nous allons faire une courte pause. Nous revenons dans un instant.
* * *
Annonce
On estime qu'il existe environ 40 calendriers différents dans le monde aujourd'hui. Pour les pays qui ont conclu des accords commerciaux avec les États-Unis, le calendrier solaire grégorien, nommé d'après le pape Grégoire XIII [treize], est toujours utilisé dans le cadre de ces accords internationaux. Le calendrier grégorien est devenu si communément utilisé dans le monde occidental que la plupart pensent que sa semaine de sept jours en cycle continu remonte à la semaine de sept jours établie à la Création.
Rien n'est plus faux. Le calendrier grégorien est une adaptation du calendrier païen julien. En fait, aucun jour de la semaine ne s’est perdu lors du passage du calendrier julien au calendrier grégorien, mais cela ne prouve pas que le samedi serait le Sabbat biblique, ou que le dimanche serait le jour de la résurrection de Christ. À l'époque de Christ, le calendrier julien en vigueur avait une semaine de huit jours ! Et les Juifs n'utilisaient certainement pas le calendrier de leurs oppresseurs romains ! Ils utilisaient toujours le calendrier établi par Yahuwah à la Création. Ce calendrier luni-solaire est très différent du calendrier solaire utilisé dans le monde entier aujourd'hui.
Si honorer Yah en adorant sur Son vrai Sabbat est important pour vous, vous devez connaître ces faits historiques. Sur WorldsLastChance.com, recherchez l'article intitulé : « 8 Jours dans la Semaine ? Histoire du Calendrier Julien ». Les faits présentés vous fascineront et vous choqueront. Recherchez l'article « 8 Jours dans la Semaine ? Histoire du Calendrier Julien ». Ce sont là des informations que tout croyant devrait connaître. Lisez-le aujourd'hui !
* * *
Partie 2
Eric : Nous avons donc parlé de ce que signifie vivre par la foi et non par la vue : nous devons nous concentrer sur les choses qu’on voit par la foi plutôt que de nous laisser distraire par les circonstances et les luttes de nos vies terrestres.
Jean : Ça ne veut pas dire ignorer ces luttes. Elles sont très réelles, et elles sont importantes. Yah se soucie de nos vies quotidiennes, des choses qui comptent pour nous, que ce soit le travail, l'école, les enfants, les parents, les relations interpersonnelles. Tout ça est important et en tant que Père aimant, Yah se soucie de cet aspect de nos vies. Donc, nous ne devons pas ignorer nos luttes. Elles sont bien réelles.
Mais le fait est que nous ne devons pas laisser notre foi être dictée par nos circonstances.
Eric : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Jean : Nous ne voulons pas avoir une foi faible quand la vie est difficile et une foi forte seulement quand la vie est bonne. C'est quand la vie est difficile que nous devons exercer notre foi !
Ecoutez, nous vivons dans un monde de péché, où nous sommes confrontés à des luttes et à des problèmes divers. Mais ceux-ci ne doivent pas retenir notre attention. Nous avons le privilège de vivre par la foi plutôt que par l'apparence de nos circonstances.
Eric : Alors, ramenons ça à un niveau pratique. Comment pouvons-nous faire cela dans notre vie quotidienne ?
Jean : Eh bien, la première chose à faire est de veiller à ne pas nous fixer sur les choses qu’on peut voir – la politique qui nous inquiète, les factures coûteuses qui nous effraient. Le mot « fixer », ça veut dire littéralement « concentrer ses yeux ou son attention sur »… quoi que ce soit qui accapare notre attention et la détourne de Yah.
Eric : Pour être honnête, il est vraiment facile de se concentrer sur ce qui se passe autour de nous. On peut être tenté de se dire que si on se réserve les Sabbats pour les choses spirituelles, on s’en sort plutôt bien.
Jean : C’est ça. Mais si nos schémas de pensée habituels sont de nous focaliser sur les questions temporelles les six autres jours, alors quand la vie prend un tournant que nous n’avions pas vu venir – et ça peut arriver à quiconque, la vie a ses hauts, mais elle a aussi ses bas – quand ça arrive, il est facile d'avoir l'impression que tout s'écroule. Où est votre ancre ? Où est votre soutien ?
Mais en tant que croyants, nous avons le privilège de pouvoir avoir une approche différente de la vie. Au lieu de nous concentrer uniquement sur les événements actuels ou sur nos luttes quotidiennes, nous avons le privilège de regarder au-delà, vers les réalités éternelles.
Eric : Comment on fait ça ? Comment garder notre attention sur les réalités éternelles ?
Jean : Eh bien, tout d'abord, nous devons avoir pour priorité de passer du temps avec Yah dans Sa parole. Si je ne passe pas de temps avec Yah, si je n'apprends pas à Le connaître, si je n'étudie pas la Bible, si je ne médite pas sur ce que j'ai appris, alors je ne pourrai pas rester concentré sur ces choses. C'est un choix que nous pouvons tous faire. Est-ce que nous aller rester tard à lire un roman, à regarder la télé ou une série, à jouer à des jeux sur notre téléphone ou notre ordinateur ou une console, de sorte que nous seront trop fatigués le lendemain matin pour nous lever à temps pour une étude biblique personnelle ? Nous pouvons choisir où nous portons notre attention, notre centre d’intérêt, et notre centre d'intérêt, c’est ce à quoi nous choisissons de penser pendant notre temps libre.
Par temps libre, je veux dire qu'évidemment, au travail ou à l'école, nous devons prêter attention à ce que nous faisons. Ça va mobiliser notre pensée, et c'est normal. Mais à quoi aimez-vous penser pendant votre temps libre ? Sur quoi vous choisissez de vous concentrer ?
Eric : C’est vrai, c'est un choix. On peut vraiment le voir. Nous pouvons avoir des natures déchues, mais il est toujours toujours dans notre pouvoir de choisir comment passer notre temps libre, sur quoi nous choisissons de nous concentrer.
Jean : Ce qui m'amène au point suivant : faites le choix de garder votre attention tournée vers l'avant.
Hébreux 12 versets 1 à 3 compare cela à une course. Lisons-le.
Eric : « Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte (ou : la course qui nous est destinée, dans une autre version), 2 ayant les regards sur Yahushua, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Yah. 3 Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez pas, et ne perdiez pas courage. »
Jean : Il y a ici une importante leçon : Christ a enduré la croix en gardant les yeux fixés sur le prix qui lui était réservé. Et comme il est notre exemple en toutes choses, c'est ce que nous devons faire, nous aussi.
Prenons l'exemple d'un athlète olympique. En 2016, Wayde Van Niekerk, un sprinter sud-africain, a établi un nouveau record du monde du 400 mètres qui, à ce jour, n'a toujours pas été battu.
Eric : Quel était son temps ?
Jean : 43,03 secondes.
Eric : Ouah !
Jean : Pour vous donner une idée de la rapidité de ce temps, le deuxième 400 mètres le plus rapide de tous les temps a été réalisé par l'Américain Michael Johnson en 1999. Son temps était de 43,18 secondes. Dans le monde de la course, c'est une belle marge.
Maintenant, quand ces hommes courent, est-ce qu’ils regardent derrière eux ?
Eric : Non.
Jean : Ils regardent devant eux. S'ils regardent derrière eux, ils risquent de se retrouver dans le couloir d'un autre coureur ou même de trébucher et de tomber. Ils regardent devant eux. Et c'est ce que nous devons faire aussi. Nous devons garder les yeux fixés sur le prix de la vie éternelle dans le royaume de Yah. En gardant les yeux sur le prix, nous serons fortifiés et nous pourrons supporter les difficultés d'ici là.
Bien sûr, ce n'est pas facile.
Eric : Rien de ce qui vaut la peine d'être obtenu ne l'est jamais.
Jean : Yahushua nous a promis la paix, il ne nous a jamais promis la facilité. Il nous a promis d'être toujours avec nous, il nous a promis une vie plus abondante, mais il ne nous a jamais promis une marche facile. Et c’est ok. S'il est avec nous, c'est suffisant.
Et nous faisons en sorte que cela suffise, en nous rappelant la vérité :
– Nous nous rappelons que si le salaire du péché, c’est la mort, le don gratuit de Yah, c’est la vie éternelle en Yahushua notre Sauveur, comme le dit Romain 6:23.
– Nous nous rappelons que si nous manquons de sagesse, nous pouvons la demander à Yah qui donne à tous simplement et sans reproches, comme le dit Jacques 1:5.
– Nous gardons à l'esprit que Yahuwah est notre refuge et notre force, un secours toujours présent dans la détresse, comme le dit Psaume 46:2.
– Nous nous souvenons de la promesse de Yahuwah : qu'Il ne nous quittera pas et ne nous abandonnera jamais, comme le dit Deutéronome 31:6.
Voilà comment nous nous concentrons sur les réalités éternelles, comment nous gardons les yeux fixés sur le prix : en gardant constamment ces vérités dans nos pensées.
Je voudrais terminer par Malachie 3:16. C'est un verset peu connu qui nous donne un aperçu fascinant de l'importance de nous rappeler la vérité et de parler de ces choses. Malachie 3, verset 16.
Eric : « Alors ceux qui craignent Yahuwah se parlèrent l'un à l'autre; Yahuwah fut attentif, et il écouta; Et un livre de souvenir fut écrit devant lui Pour ceux qui craignent Yahuwah Et qui honorent son nom. »
Jean : Voilà à quel point nos paroles de louange sont précieuses pour Yah, et à quel point il est important de méditer et de parler des vérités que nous connaissons, parce que ça nous installe dans la vérité de sorte que, quoi qu'il arrive, notre foi est renforcée, et nous sommes capables de vivre par la foi et non par la vue.
Eric : C'est magnifique. En ce qui me concerne, c'est très réconfortant de se rappeler comment Yah m'a béni par le passé. Ça me donne confiance en l'avenir. En maintenant cette attitude de gratitude, je reste concentré sur Yah.
À suivre, notre Courrier des Auditeurs. Pourquoi Yahuwah a-t-il puni David pour quelque chose qu'Il l'a « incité » à faire ? Restez à l'écoute.
* * *
Vous écoutez Radio World's Last Chance.
Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.
* * *
Courrier des Auditeurs
Eric : La question d'aujourd'hui vient d'un pays qui a l'un des taux de divorce les plus bas au monde.
Jean : Hm. Je suppose que ce n’est pas un pays occidental…
Eric : En effet ! C'est aussi le pays qui a la plus grande statue du monde.
Jean : La plus grande statue ? Eh bien, peut-être les États-Unis avec la Statue de la Liberté, ou le Brésil avec la statue le Christ Rédempteur, mais tu as dit que ce n’est pas un pays occidental ?
Eric : Eh non. La Statue de la Liberté mesure 46 mètres de haut. Avec son piédestal sur lequel est le tient, elle atteint 93 mètres. La statue du Christ Rédempteur, au Brésil, mesure 30 mètres de haut.
La statue dont je parle s'élève à une hauteur vraiment stupéfiante de 182 mètres.
Jean : Ah bon ? C’est quoi ?
Eric : Elle s'appelle la Statue de l'Unité. Elle représente un homme nommé Sardar Patel, qui était un leader indépendantiste de l'État du Gujarat en Inde.
Jean : Surprenant. Et ça ressemble à quoi ?
Eric : Eh bien, j’ai vu des photos, et c’est plutôt impressionnant. Très bien. Pranev nous écrit : «Salutations, frères, au nom de Yahushua. J’ai récemment étudié la vie de David et une chose m’a troublé. Est-ce que vous pourriez expliquer pourquoi Yahuwah était si en colère contre David pour avoir dénombré Israël ? Ça me perturbe vraiment parce que l'Écriture dit que Yah Lui-même a 'incité' David à le faire, alors pourquoi était-Il en colère contre David pour avoir fait ce qu'Il l’avait Lui-même incité à faire ? »
Jean : Je suis content d'avoir la chance de répondre à cette question. Parce que c'est une question qui me préoccupait aussi. J'ai donc décidé d'étudier ce passage. Commençons par découvrir si Yah était vraiment celui qui a incité David à pécher, parce que s'Il l'a fait, c'est problématique.
Ok. Commençons par lire le passage dont parle en question : 2 Samuel, chapitre 24, versets 1 et 2.
Eric : Très bien. Il est écrit : « La colère de Yahuwah s'enflamma de nouveau contre Israël, et il excita David contre eux, en disant : Va, fais le dénombrement d'Israël et de Juda.
2 Et le roi dit à Joab, qui était chef de l'armée et qui se trouvait près de lui: Parcours toutes les tribus d'Israël, depuis Dan jusqu'à Beer-Schéba; qu'on fasse le dénombrement du peuple, et que je sache à combien il s'élève. »
Jean : On dirait bien que Yah a influencé David à faire ce pour quoi Il l'a puni plus tard, ce qui, bien sûr, si c'était vrai, ne semblerait pas juste. Nous allons devoir creuser un peu plus pour découvrir ce qui se passe ici. Voyons 1 Chroniques 21, les versets 1 et 2. C'est un récit parallèle du passage que nous venons de lire dans 2 Samuel. Allons-y.
Eric : « Satan se leva contre Israël, et il excita David à faire le dénombrement d'Israël. 2 Et David dit à Joab et aux chefs du peuple : Allez, faites le dénombrement d'Israël, depuis Beer-Schéba jusqu'à Dan, et rapportez-le-moi, afin que je sache à combien il s'élève. »
Jean : C’est là une perspective complètement différente. Maintenant, une façon de l'expliquer est de dire que Yahuwah, dans Sa prescience, permet à satan d'agir d'une manière qui, finalement, aboutira au perfectionnement des croyants. Par exemple, dans 2 Corinthiens 12, Paul dit qu'il a reçu une « épine dans la chair », un « messager (ou : un ange) de satan » pour le tourmenter.
C'est donc une explication possible : Yah a permis à satan de tenter David, révélant ainsi ce qu'il y avait dans le cœur de David.
Eric : Es-tu d'accord avec cette explication ?
Jean : Eh bien… pas vraiment. Cette explication fonctionne parfois, mais en ce qui concerne ce passage en particulier, je pense qu'il y a une autre explication. Et il doit y en avoir une. L'« écharde dans la chair » de Paul n'affectait que lui. Le péché de David a fini par coûter la vie à de nombreux Israélites, je pense donc que nous devons chercher une autre explication.
Lisons 2 Samuel 24 verset 1 dans d'autres versions.
Eric : Très bien. Les deux premières que je vois disent la même chose : « La colère de Yahuwah s'enflamma contre Israël, et il excita David contre eux. »
Ah, cette version dit : « Et de nouveau la colère de Yahuwah s’embrasa contre Israël, et Il poussa David à agir contre eux. »
Jean : Ok. Une autre différente ?
Eric : Oui, celle-ci est vraiment différente. Il est dit : « Or, la colère de Yahuwah s’alluma de nouveau contre Israël, et elle [c’est-à-dire, la colère] excita David contre eux. »
Jean : Donc, certaines traductions disent « Il », c’est-à-dire Yah, alors que celle-ci dit « elle », c’est-à-dire la colère. En d'autres termes, c'est la « colère de Yah » qui a incité David à agir contre Israël.
La raison pour laquelle nous avons ces différences de traduction est que, dans l'hébreu original, le verbe « inciter » ou « exciter contre » n'a pas de sujet. C'est donc au lecteur de décider qui, ou quoi, a incité David.
Eric : Intéressant. Que serait la traduction littérale ?
Jean : On pourrait dire : « Il y avait qui poussait David contre eux ». Ça sonne un peu bizarre.
Eric : En effet !
Jean : Ou, on pourrait dire : « Car quelqu'un a poussé David contre eux ». Là encore, ce n'est pas clair. Certains traducteurs, comme nous l'avons vu, supposent qu'il s'agit de Yahuwah ou de Sa colère. Mais ce n'est qu'une hypothèse. Ça aurait aussi pu être la mauvaise imagination de David. C’était un être humain. Ou sa peur, la peur d'un ennemi plus puissant.
Eric : Ça aurait pu être satan, comme on l’a lu dans le récit parallèle de 1 Chroniques.
Jean : Bien sûr ! 1 Chroniques dit que « satan s'éleva contre Israël et incita David ». Mais le mot « satan » signifie simplement « adversaire ». L'un des conseillers de David lui a peut-être donné un mauvais conseil. Nous ne savons pas. Mais, sachant que l'hébreu original ne dit pas que c'était Yahuwah et que c'est une hypothèse de la part des traducteurs, je suis enclin à penser qu'il ne s'agissait pas réellement de Yahuwah.
Eric : Ça éliminerait donc l'aspect injuste.
Jean : Je ne crois pas que le reste du texte soutienne que c'était Yahuwah parce que dans les versets suivants, Yahuwah essaie de dissuader David de poursuivre cette ligne de conduite en lui donnant des conseils avisés. Lisons les versets 3 et 4 de 2 Samuel 24.
Eric : Joab répondit au roi : « Joab dit au roi : Que Yahuwah, ton Elohim, rende le peuple cent fois plus nombreux, et que les yeux du roi mon seigneur le voient ! Mais pourquoi le roi mon seigneur veut-il faire cela ? Le roi persista dans l'ordre qu'il donnait à Joab et aux chefs de l'armée; et Joab et les chefs de l'armée quittèrent le roi pour faire le dénombrement du peuple d'Israël. »
Jean : Parfois, Yahuwah parle à travers des humains, en essayant d'influencer une meilleure ligne de conduite, et je crois que c'est ce qui se passe ici.
Eric : J’aimerais le lire dans 1 Chroniques. Ah, ça dit pratiquement la même chose. Il est écrit : « Joab répondit : Que Yahuwah rende son peuple cent fois plus nombreux ! O roi mon seigneur, ne sont-ils pas tous serviteurs de mon seigneur ? Mais pourquoi mon seigneur demande-t-il cela? Pourquoi faire ainsi pécher Israël ? 4 Le roi persista dans l'ordre qu'il donnait à Joab. Et Joab partit, et parcourut tout Israël; puis il revint à Jérusalem. »
Jean : C'est encore plus clair. Joab dit à David que s'il fait cela, Israël sera coupable. C'est une autre raison pour laquelle je crois que les traductions qui présentent Yah comme étant celui qui incite David sont incorrectes. Yah ne tente pas.
Eric : C'est un bon point. Jacques 1:13 : « Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Yahuwah qui me tente. Car Yahuwah ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. »
Jean : Ce qui nous amène à l'autre partie de la question, qui est de savoir pourquoi Yah était si en colère contre ce que David a fait. Pourquoi était-ce un péché ?
Eric : Eh bien, oui, parce que les gouvernements d'aujourd'hui mènent des recensement fréquemment. Est-ce un péché ?
Jean : La différence, c’est qu'en Israël, vous n'aviez le droit de compter ou de « dénombrer » que ce qui vous appartenait. Israël appartenait à Yah, pas à David.
Eric : Ah !
Jean : On faisait un recensement quand on voulait partir en guerre, pour savoir combien de combattants on avait. David n'avait pas besoin d'aller à la guerre. De plus, c'était une raison – une excuse – pour David de taxer le peuple. Passons à Exode 30 et lisons les versets 11 et 12.
Eric : « Yahuwah parla à Moïse, et dit : 12 Lorsque tu compteras les enfants d'Israël pour en faire le dénombrement, chacun d'eux paiera à Yahuwah le rachat de sa personne (ou : une rançon pour sa vie au moment où il sera compté, dans une autre version), afin qu'ils ne soient frappés d'aucune plaie lors de ce dénombrement. »
Jean : C'était la prérogative de Yah d'exiger un recensement. Maintenant, d'après les récits de 2 Samuel et 1 Chroniques, je ne sais pas si David a exigé d'Israël qu'il paie la rançon ou non. Je suppose qu'il l'a probablement fait, mais ce n'est qu'une supposition. Quoi qu'il en soit, David a eu tort de faire le recensement et c'est pourquoi il s'est senti coupable par la suite. C'est pourquoi le général Joab a protesté auprès de lui et l'a averti que c'était une erreur. Lisons le verset 10 de 2 Samuel 24.
Eric : « David sentit battre son coeur, après qu'il eut ainsi fait le dénombrement du peuple. Et il dit à Yahuwah : J'ai commis un grand péché en faisant cela! Maintenant, ô Yahuwah, daigne pardonner l'iniquité de ton serviteur, car j'ai complètement agi en insensé ! »
Jean : Ça, c'était avant que Yah n'envoie un prophète à David pour le réprimander. David savait que c'était mal de dénombrer Israël mais il l'a quand même fait, c'est pourquoi il s'est senti si coupable par la suite. Israël appartenait à Yah, pas à David, c’était donc extrêmement présomptueux de la part de David de le faire.
Eric : Ok. C'est plus logique. Je m’étais moi-même posé la question. Merci, Pranev, pour cette question ! Nous avons encore du temps pour une autre question, rapidement. Cliff, qui nous écrit du Canada, a une question au sujet de nos émissions en direct. Il dit : « J'écoute vos émissions sur YouTube mais j'aimerais voir si je peux les écouter sur ma radio à ondes courtes. Où puis-je trouver la liste des heures de diffusion ? »
Jean : Vous pouvez vous rendre sur la page d'accueil de notre site internet WorldsLastChance.com, et cliquer sur l’icône Radio WLC. Vous verrez su cette page un lien hypertexte « WLC Radio Schedule ». Cliquez dessus pour voir les horaires par langue.
Je dois ajouter qu'à l'heure actuelle, nous n'émettons pas encore dans toutes les langues. Les programmes radio de certaines langues ne sont encore disponibles que sur notre site web et sur notre chaîne YouTube. Actuellement, nous diffusons en anglais, français, allemand, espagnol et portugais. Mais revenez visiter la page de temps à autre. Nous espérons que les autres langues seront bientôt disponibles à l'antenne. En attendant, vous pouvez toujours les écouter sur YouTube et le site WLC.
Eric : Je voudrais juste ajouter une chose. Quand vous parlez de la Radio WLC autour de vous, amis auditeurs, n'oubliez pas que beaucoup de gens sont bilingues, voir multilingues. Il se peut que vous écoutiez la radio dans une langue, mais que quelqu'un d'autre se sente plus à l'aise dans sa langue maternelle, si elle est différente de la vôtre. Consultez donc la liste des langues dans lesquelles nous diffusons des émissions. Sur notre site web, en haut à droite de la page d'accueil, se trouve l'icône « Radio WLC ». Cliquez dessus pour obtenir la liste des différentes langues dans lesquelles nous diffusons nos émissions. Vous préférez peut-être l'écouter en français, mais un ami ou un parent trouvera peut-être plus facile pour lui de l'écouter en arabe, ou en espagnol, ou… en mandarin, en tagalog. Vous avez plusieurs options à votre disposition, alors rendez-vous sur notre site web.
Très bien. A suivre, Elise Blanc qui nous présentent une autre belle promesse tirée des Écritures. Restez à l'écoute.
* * *
Promesse Quotidienne
Vous écoutez [Elise Blanc] pour votre promesse quotidienne de la Parole de Yah.
Pour moi, la bonté est le plus beau trait de personnalité qui soit. J'aime les versets bibliques qui décrivent la bonté de Yahuwah. La bonté attire le cœur humain comme rien d'autre ne le peut.
Lisa Sheffield n'avait que 19 ans et travaillait comme coiffeuse. Un jour, une femme est entrée dans le salon. Elle était manifestement épuisée et sous pression. Quand Lisa lui a demandé si elle pouvait l'aider, la femme a expliqué que sa sœur était très malade et qu'elle avait besoin d'une coupe de cheveux, mais qu'elles avaient été refoulées de salon en salon parce que la femme se déplaçait en fauteuil roulant. Elle était presque en larmes quand elle a expliqué qu'elle avait déjà lavé les cheveux de sa sœur et qu'elle avait juste besoin d'aide pour les couper.
« Je serai ravie de vous aider », a assuré Lisa. La femme était si reconnaissante qu'elle a remercié Lisa à plusieurs reprises tout en allant chercher sa sœur dans la voiture. Pendant ce temps, Lisa s'est rendue à son poste et a déplacé sa chaise hydraulique sur le côté pour laisser suffisamment de place pour le fauteuil roulant. La femme pouvait ainsi rester assise sans avoir à sortir de sa chaise.
Quand la femme est arrivée avec sa soeur, Lisa s'est efforcée de cacher son choc. Jamais dans sa jeune vie elle n'avait rencontré quelqu'un d'aussi manifestement proche de la mort que la sœur. Se ressaisissant, elle s'est avancée en souriant. En se remémorant l’instant, elle a déclaré, plus tard : « On aurait pu croire que je leur avais donné un million de dollars, simplement parce que j'avais déplacé la chaise pour leur faciliter les choses. » Pendant que Lisa coiffait la sœur, les trois femmes discutaient et riaient. Lisa n'a jamais oublié cette rencontre. Mais ce n'était pas fini. Alors que les femmes s'en allaient, celle qui était entrée en premier a demandé les coordonnées de Lisa. Lisa lui a donné sa carte du salon, sur laquelle figuraient toutes ses coordonnées.
Deux semaines plus tard, Lisa a reçu un appel d'une entreprise de pompes funèbres locale lui demandant si elle pouvait venir coiffer une femme décédée. Lisa était perplexe. Elle n'avait jamais reçu une telle demande et ne reconnaissait pas le nom de la personne décédée.
« Vous êtes sûre que je suis la bonne personne ? » a-t-elle demandé. L'entreprise de pompes funèbres lui a assuré que c'était le cas, en lui disant qu'elle avait sa carte de visite professionnelle et une enveloppe pour elle. Toujours perplexe, Lisa a pris rendez-vous pour venir. Quand elle est arrivée, elle a reconnu le visage de la femme mourante à qui elle avait coupé les cheveux deux semaines auparavant, après que tous les autres salons l'ait repoussée. Un bouquet de fleurs était posé à côté d'une enveloppe sur laquelle figurait le nom de Lisa.
Après avoir soigneusement coiffé la femme, Lisa a ouvert l'enveloppe. À l'intérieur se trouvait deux billets de 100 dollars et une lettre, qui disait :
« Chère Lisa,
Nous ne nous croiserons probablement plus jamais dans cette vie, mais je voulais que vous sachiez ce que votre gentillesse a signifié pour ma sœur et moi. Vous voyez, nous avons été refusées ce jour-là, et même traitées de façon grossière, par plusieurs salons. Voir quelqu'un mourir est déjà assez difficile, mais sentir que personne ne se soucie de vous quand vous êtes au plus bas est terrible. Ma sœur a été coiffeuse pendant des années, et l'une de ses dernières volontés était qu'on lui coupe les cheveux avant qu'elle ne meure. Ce n'est peut-être pas important pour certains, mais elle avait supplié qu'on lui coupe les cheveux. Votre bonté à notre égard ce jour-là a touché ma sœur, et elle a dit en sortant de votre salon : « Je veux que Lisa me coiffe quand je serai partie, et je sais qu'elle le fera parce qu'elle est la gentillesse même ».
Lisa n'a pas pu retenir ses larmes plus longtemps. Que quelque chose d'aussi simple ait signifié autant pour quelqu'un d'autre lui a brisé le cœur. Elle a essayé de rendre l'argent, mais les pompes funèbres ont refusé de l'accepter, affirmant que la femme avait insisté pour que Lisa le reçoive.
Ce que la femme ne pouvait pas savoir, mais que Yahuwah savait, c'est que la voiture de Lisa avait désespérément besoin d'être réparée. Le coût total de la réparation ? 200 dollars.
Ecclésiaste 11, verset 1, nous dit : « Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras ».
Nous avons reçu de grandes et précieuses promesses. Commencez dès maintenant à les réclamer!
* * *
Partie 4
Jean : Comme nous l'avons récemment découvert à WLC, Yahushua a averti à plusieurs reprises que son retour serait inattendu et prendrait même les croyants par surprise. Donc, son retour aura lieu alors que la vie semblera être « comme d'habitude ».
Voilà pourquoi il est si important que les croyants apprennent à vivre par la foi et non par la vue. Un jour, Christ reviendra. Mais ce matin où vous vous réveillerez et prendrez votre petit-déjeuner ne sera pas différent de tous les autres qui l'auront précédé. C'est pourquoi il est essentiel que nous nous rappelions ce qui est vrai, que nous gardions notre attention tournée vers l'avant et que nous nous concentrions sur ce que nous savons et non sur ce que nous voyons. Alors, qu'il revienne demain, ou après notre mort, nous serons prêts à le rencontrer en paix.
Eric : Et, de toute évidence, pour chacun d'entre nous, son retour est aussi proche que notre dernier souffle.
Jean : C'est ça.
Eric : Merci de vous être joint à nous aujourd'hui, amis auditeurs. Si vous avez apprécié cette émission et que vous souhaitez la partager avec vos amis ou votre famille, vous pouvez la retrouver sur notre site Web WorldsLastChance.com ou sur notre chaîne YouTube. Recherchez l'émission n°250 « Vivre par la foi et non par la vue ». Encore une fois, c'est « Vivre par la foi et non par la vue », l'émission numéro 250.
Si vous nous écoutez sur YouTube, dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires. Si vous appréciez nos programmes, pensez à nous donner un pouce en l'air pour aider les autres à trouver notre chaîne. Cliquez sur la cloche de notifications pour être alerté quand de nouveaux épisodes sont mis en ligne.
Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous à nouveau demain, et d'ici là, rappelez-vous : Yahuwah vous aime, et vous pouvez compter sur Lui, Lui faire confiance en toute sécurité, car Il en est digne !
* * *
Fin
Vous étiez à l’écoute de Radio WLC.
Cette émission, ainsi que les épisodes précédents de Radio WLC peuvent être téléchargées sur notre site web. Elles sont parfaitement appropriées pour être partagées avec des amis et pour des études bibliques ! Elles sont également une excellente ressource pour ceux qui adorent Yahuwah seuls à la maison. Pour écouter les émissions déjà diffusés, visitez notre site Web : WorldsLastChance.com. Cliquez sur l'icône Radio WLC affiché sur notre page d'accueil.
Dans ses enseignements et ses paraboles, le Sauveur n'a pas donné de "signes des temps" à surveiller. Au lieu de cela, l'idée maîtresse de son message était : une vigilance constante. Rejoignez-nous demain pour un autre message rempli de vérité, alors que nous explorons divers sujets centrés sur le retour du Sauveur et comment vivre en étant constamment prêt à l'accueillir chaleureusement quand il viendra.
Radio WLC : Enseigne les esprits et prépare les cœurs au retour soudain de Christ.
Comments